Le cycle débute à la puberté et se poursuit jusqu’à la ménopause. Il fait référence à la période allant du début des règles au début des règles suivantes. Il dure en moyenne 28 jours, mais varie d’une personne à l’autre ou, selon les moments de la vie. Il est lié à la reproduction, implique des modifications hormonales, physiques, mais également psychologiques.
Il est normal que les premiers cycles soient irréguliers, parfois même jusqu’à deux ans après l’arrivée des premières règles. Durant l’allaitement, ou encore pendant la pré-ménopause, le cycle peut également être irrégulier.
Apprendre à connaître le cycle menstruel est une façon de mieux comprendre le fonctionnement de son corps. Cela peut permettre de tirer parti de son cycle et d’en faire un allié. En s’observant, on peut repérer les phases du cycle où on a plus d’énergie ou, au contraire, besoin de repos et adapter son quotidien en conséquence.
Le 1er jour des règles est facile à repérer et marque toujours le début d’un cycle. En cas de grossesse, l’âge de la grossesse est calculé à partir du premier jour des dernières règles.:
En cas de grossesse, l’ovule fécondé va s’implanter dans la muqueuse de l’utérus, de la progestérone continue d’être sécrétée par le corps jaune et il n’y a pas de règles.
Pour en savoir plus sur le cycle:
Dossier RTS - Découverte du cycle menstruelle
Si on sait que les règles arrivent environ 14 jours après l’ovulation (entre 10 et 16 jours), le délai entre les règles et l’ovulation suivante peut varier. Il est aussi possible qu’une ovulation survienne de façon irrégulière, ou même qu’il y ait deux ovulations durant le même cycle. Cela signifie qu’on ne peut pas se fier uniquement à un calcul pour prévoir l’ovulation. Certaines applications permettant d’inscrire et suivre ses dates de règles, indiquent parfois les périodes de fertilité supposées ; mais ces indications ne sont pas suffisamment fiables pour être utilisées dans le cadre de la contraception.
Par contre, la méthode symptothermique permet de déterminer avec précision les périodes fertiles et infertiles, en se basant sur d’autres indicateurs physiques (notamment la température du corps et la glaire cervicale). Cette méthode est fiable et validée par l’OMS (indice de Pearl 0,4 en utilisation parfaite et 1,8 en utilisation typique), à condition d’avoir suivi une formation et d’effectuer les observations de façon rigoureuse.
Plus d’infos sur la symptothermie :
Article: contraception ou désir d'enfant, la méthode symptothermique
Le cycle, et notamment les règles, sont souvent ressentis comme une contrainte, un désagrément. Les règles arrivent en plein milieu des vacances, d’une session d’examen ou lors d’un premier rendez-vous. On aimerait être au top de manière continue, être en forme pour un événement important, mais on a des crampes, on est fatiguée et on a juste envie de rester au lit. On en veut à son corps de n’en faire qu’à sa tête et on a l’impression de subir son cycle. Et si on apprenait à connaître son corps, à tirer parti des énergies des différentes phases du cycle et à en faire un allié ?
Au niveau biologique, certains changements peuvent être observés en fonction des phases du cycle, comme la température (qui augmente avec l’ovulation), la glaire cervicale (plus abondante, liquide et élastique en période d’ovulation), le col de l’utérus (ouvert ou fermé, dur ou mou), les sensations dans le ventre (p.ex. tiraillement d’un côté pendant l’ovulation).
Au niveau émotionel, bien que chaque personne soit différente et qu’il puisse y avoir des variations tout au long de la vie menstruelle il est fréquent de retrouver les tendances suivantes :
La phase menstruelle : l’énergie est plutôt basse, il y a plus de fatigue, il est temps de se reposer. On est davantage en contact avec ses ressentis et ses intuitions. C’est un moment propice au repli sur soi, à l’introspection, à la récupération, mais aussi à faire le bilan, planifier et prendre des décisions. On favorisera de prendre soin de soi durant cette phase, d’écouter ses envies et ses besoins.
La phase pré-ovulatoire : l’énergie prend l’ascenseur ! L’esprit est clair, les capacités intellectuelles et la confiance en soi sont au top, on se sent efficace et performante. C’est une phase de dynamisme et d’action, durant laquelle il semble propice de mettre en place les décisions prises durant la phase menstruelle.
La phase ovulatoire : les compétences sociales et l’empathie sont au top. Cette période est propice aux relations et aux interactions, mais aussi au plaisir.
La phase lutéale (ou prémenstruelle) : l’énergie est en baisse. Les émotions sont à fleur de peau, parfois contradictoires, parfois ambivalentes. On a plutôt tendance à se focaliser sur le négatif, parfois de façon exagérée. C’est également une période propice à la créativité. C’est donc l’occasion de noter ce qui peut être amélioré, mais ce n’est pas le moment de prendre des décisions importantes qui pourraient tout chambouler. Certaines personnes notent des signes récurrents dans les jours qui précèdent l’arrivée des règles, parfois nommés syndrome pré-menstruel (SPM). Les avis divergent à ce sujet, mais parmi les symptômes évoqués, on trouve des maux de tête, de ventre et des seins, de la rétention d’eau, de l’irritabilité, de la déprime, de la fatigue.
Si vous souhaitez en savoir plus :