Favoriser la petite faune

Favoriser la petite faune

Si certaines espèces bien adaptées aux villes, comme les pigeons, les corneilles ou les corbeaux freux, peuvent parfois rentrer en conflit avec les humains, d’autres, beaucoup plus discrètes, titillent la curiosité des grands et des petits. Cette petite faune nous fera l’honneur de sa présence, si elle rencontre des conditions lui permettant de se nourrir, de se cacher, de se déplacer et de se reproduire.

La biodiversité n’étant pas amie avec le propre en ordre, il faudra laisser des petits coins de désordre, herbes sauvages folles, petits tas de branches ou de pierres, si vous souhaitez avoir la chance d’apercevoir un hérisson ou un orvet dans votre jardin. Les haies sont également importantes pour permettre la circulation de la faune entre les jardins et les espaces verts.

Mais le milieu bâti leur est plutôt hostile, et il importe de limiter les nombreux pièges : un plan d’eau aux parois trop raides, un grillage qui fait obstacle ou encore une grande baie vitrée mai placée.