Des monuments en jaune pour sensibiliser à l’endométriose

Partout dans le monde, le 29 mars prochain, des monuments seront illuminés en jaune et des marches organisées pour soutenir la lutte contre l’endométriose. En Suisse, c’est à Lausanne que l’association S-Endo marque ce rendez-vous annuel, en participant à l’EndoMarche et en accueillant un village de stands. Les Villes de Neuchâtel, du Locle et de La Chaux-de-Fonds se joindront à cette action en illuminant un de leurs édifices. Viteos sera chargé de la mise en lumière.

L’endométriose touche 1 à 2 femmes sur dix en âge d’avoir des enfants, soit environ 200'000 femmes en Suisse. Durant le mois de mars, à travers le monde, la couleur jaune est devenue le symbole de la lutte contre cette maladie gynécologique douloureuse et chronique, qui peut être cause d’infertilité, affecte parfois lourdement la qualité de vie et reste à ce jour incurable.

A cette occasion, de nombreuses actions sont organisées afin de faire sortir l’endométriose de l’ombre et encourager la recherche. La Worldwide EndoMarch, qui réunit des millions de personnes, permet ainsi de faire entendre la voix des femmes qui en souffrent et des lieux emblématiques sont illuminés en jaune, à l’image des chutes du Niagara, de l'opéra de Sydney et, plus près, du Jet d'eau de Genève.

En illuminant en jaune, au soir du samedi 29 mars, des bâtiments publics (l’Hôtel de Ville de Neuchâtel, celui du Locle et le couvert de la gare de La Chaux-de-Fonds), les trois Villes du canton ont souhaité participer symboliquement à cette action, conscientes de l’importance de parler davantage de cette maladie encore trop peu connue et de faire avancer les connaissances. Elles répondent ainsi, avec d’autres communes romandes, à l’appel de l’association S-Endo, active depuis 2016 et qui met sur pied à Lausanne sa 6ème Endomarche. Celle-ci aura lieu sur l’esplanade du Flon entre 13h et 17h (départ de la marche à 15h) et tout le monde y est bienvenu. Touche neuchâteloise, l’humoriste Christian Mukuna est le parrain de cette édition.

photo stefano iori