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Le Jardin du Musée d'ethnographie
D'une superficie d'environ 9200 m2, le remarquable parc public du Musée d'ethnographie de Neuchâtel, classé jardin historique, est de style paysager, en pente et avec de magnifiques arbres, tels que des séquoias, des hêtres, des pins ou des magnolias. Modelé par les plantations, le parc met en valeur tout à la fois la Villa de Pury et le musée, ainsi que les points de vue immédiats et lointains, le lac, le Vully, les Alpes. A l’entrée sud, une grotte-fontaine, un peu plus haut un étang avec rocaille donnent au parc un aspect très agréable et romantique. Un plan de gestion prévoit une réhabilitation du parc ces toutes prochaines années.
L'histoire
L'histoire des collections du Musée d'ethnographie de Neuchâtel (MEN) remonte au XVIIIe siècle, les premières pièces étant issues du Cabinet d'histoire naturelle du général Charles Daniel de Meuron donné à la Ville en 1795. Après plusieurs déménagements et partages, le fonds ethnographique fut transféré sur la colline de Saint-Nicolas dans la villa offerte par James-Ferdinand de Pury pour y installer le MEN, inauguré le 14 juillet 1904.
Le parc apparaît comme complément nécessaire à la maison de campagne. Avec la construction du bâtiment, l'aménagement des abords et l'arborisation de la parcelle apparaissent comme les actes décisifs de la conversion d'un morceau de nature en terrain puis en propriété. Ce sont des priorités d’ordre topographique et matériel qui, en marge des questions d’esthétique, dictent l’aménagement de la parcelle.
Le saviez-vous?
En février 2011, les bassins supérieurs de la grotte-fontaine sont complètement couverts par une tuffière: le seul élément encore visible est la moitié supérieure d’une tête de lion. Des racines ont commencé à pénétrer les parois à l’arrière du bassin, du lierre s’est implanté dans la tuffière et a envahi l’ensemble. Il est alors décidé de redonner vie à cette grotte-fontaine sous la compétence d’un expert, et en mai 2013, après une restauration minutieuse, le résultat est spectaculaire. Les deux vieilles viornes plantées de part et d’autres de la fontaine sont par ailleurs remplacées par des lauriers ainsi que des pervenches en couvre-sol.